Le plan d’un texte argumentatif
Le plan d’un texte argumentatif rend compte de l’organisation en paragraphes des éléments d’une démarche argumentative.
I. L’introduction :
L’introduction d’un texte
argumentatif peut contenir le sujet amené, le sujet posé, la formulation de la
thèse et le sujet divisé :
Le sujet amené attire l’attention
du destinataire et suscite son intérêt.
Le sujet posé révèle clairement le sujet du texte et présente la problématique.
La formulation de la thèse est
claire, sans aucune ambiguïté.
Le sujet divisé annonce les
grandes parties de la démarche argumentative en présentant les aspects qui
seront traités, attirant ainsi la curiosité du destinataire
II. Le développement :
Le développement d’un texte
argumentatif sera plus convaincant si :
L’organisation en paragraphes est
claire.
Les organisateurs textuels
permettent au destinataire de suivre les étapes de la démarche argumentative.
Les conclusions partielles sont
liées à la thèse et sont formulées clairement à l’aide de mots et d’expressions
comme : donc, alors, bref, il me semble que, enfin, …
Le destinataire peut reconstituer le raisonnement sur lequel se base chaque argument et chaque conclusion partielle.
- L’ordre des arguments est persuasif.
L’ordre des arguments
Dans un texte argumentatif,
l’ordre dans lequel on présente les arguments n’est pas laissé au hasard.
L’ordre choisi doit être celui qui est le plus susceptible d’inciter le
destinataire à adhérer à la thèse
Un argument est convaincant et
difficilement réfutable s’il est fondé sur des faits vérifiables ou
généralement admis comme vrais, ou sur une réalité universelle qu’on peut
difficilement contester; il est de l’ordre de la preuve.
Un argument est moins persuasif
s’il repose sur des valeurs personnelles; il est de l’ordre de la justification,
de la raison, de la cause. Les personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs
peuvent donc le réfuter plus facilement.
Les arguments sont souvent
présentés dans l’un des ordres suivants :
L’ordre de force croissante,
selon lequel l’argument le plus faible est présenté en premier et le plus fort
à la fin (d’abord, encore plus, surtout).
L’ordre de force décroissante,
selon lequel l’argument le plus fort est présenté en premier et le plus faible
à la fin (par-dessus tout, puis, enfin).
L’ordre nestorien, selon lequel
les arguments les plus fort sont placés au début et à la fin, et les arguments
les plus faibles au centre (surtout, puis, encore plus).
Souvent les marqueurs indiquent
simplement la succession des arguments sans mettre leur force en évidence (premièrement,
deuxièmement…; d’abord, puis, enfin; …).
III. La conclusion
La conclusion met fin à
l’argumentation et assure l’adhésion du destinataire à la thèse défendue. Elle
doit donc être concluante. On peut construire une conclusion efficace :
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